Mon meilleur souvenir vidéoludique de Dragon Ball remonte à l’époque de la Super Nes avec Hyper Dimension. Malgré les nombreux défauts de la version PAL, j’étais en adoration devant cet excellent jeu. En voyant les premières images de Dragon Ball Z Extreme Butoden sur 3DS j’étais tout de suis été emballé, en bon gros fan boy que je suis. Voici mes impressions, après après moult Kaméhaméha et autres Big Bang Attack !
Principe de jeu / Gameplay
Dragon Ball Z Extreme Butoden a un petit peu le cul entre deux chaises… Le gameplay est très simpliste, adapté à une console portable, et permet une prise en main rapide pour quiconque débute sur le jeu : coup faible, coup fort, boule de ki, et charge. Pas de combo « quart de cercle », tout se passe en enchainant les bonnes touches. Facile donc. Pour balancer un méga kaméhaméha kaioken x10 : X+X+X+X+A+B. Sauf que la dizaine de coups disponibles est identique pour chaque personnage. Mêmes boutons, aucune variation. Si tu sais jouer avec Freezer, tu sais jouer à peu de choses près avec Krilin.
Heureusement, chaque protagoniste dispose d’un niveau de points de puissance, permettant donc d’équilibrer un minimum les affrontements tels qu’ils devraient se passer dans le manga. Piccolo vs Buu : c’est quand même No Match normalement ! On peut choisir jusqu’à 3 personnages qui se relayeront à la demande en appuyant sur l’écran tactile durant le combat. Il est également possible de sélectionner un ou plusieurs « supports » non jouables parmi une centaine disponibles (Vegeta SSJSS, C19, Bulma, etc..), qui viendront simplement balancer un Ki ou un coup de genoux au pif.
Si l’on peut pardonner les nombreuses incohérences dans les choix de costumes/personnages/techniques qui parsèment le mode Histoire (la coupe de cheveux de Gohan enfant, Goku qui peut faire un Kaioken contre Raditz… etc… Forcément ça peut froisser les puristes), liées aux capacités limitées de la portable, on reste nettement plus sévère quant au personnages jouables qui composent le roster de Dragon Ball Z Extreme Butoden. 25 combattants sélectionnables c’est pourtant honnête… Oui sauf qu’il y’a les variantes transformées dans le lot : pas moins de 4 Gohan (enfant, ado, ado SSJ2, adulte Kaioshin), 2 Vegeta, 3 Goku…Et même si les techniques changent d’une version à l’autre, on aurait aimé bénéficier de personnages pouvant se transformer pendant le combat. Limitation technique encore une fois. Probablement.
Réalisation
Graphiquement, le titre propose une vraie belle 2D, typique de Arc System Works, avec ses sprites détaillées et ses super animations, fidèles à l’œuvre de Toriyama.. Il n’y a que ça de vrai. Malheureusement, les déplacements et enchainements sont un peu lourdauds selon les combattants et donne une impression de lenteur dans l’action. Dommage…
Pour accompagner tout ça, quelques compositions musicales sympas mais pas mémorables. Rien ne vaut les musiques originales de la série, qu’on ne verra jamais dans ce genre de jeu… rapport au droits d’auteur etc…
Durée de vie / Rejouabilité
Arc System Works livre le stict minimum. Et encore… 3 vrais modes de jeu se bousculent à l’écran : L’ultra classique Histoire permettant de revivre à vitesse grand V les moments forts de la saga, des Saiyan à Buu. Torchée en 10 missions, on débloque alors des modes Histoire Alternatifs… « Et si Ginyu s’était emparé du corps de Vegeta plutôt que de celui de Goku ? » … Personnellement, ça ne m’a pas vraiment passionné. Un mode Aventure est également présent, et permet d’enchainer différents combats (entre deux dialogues aussi inutiles qu’interminables) pour obtenir des récompenses en fonction du rang obtenu après l’affrontement. Sauf que pour décrocher un « Z », meilleur classement possible, il va falloir se lever de bonne heure, tant la difficulté est absurdement élevée.
Enfin le mode Championnat du monde Extreme permet d’affronter l’IA dans un tournoi… Pas de jeu multijoueurs en ligne, il faudra se contenter d’un sans fil local pour jouer à plusieurs…
Test réalisé à partir d’une version fournie par Bandai Namco
Je vais être rapide et très concis : +1