Pourquoi j’aime GTA5…

Entrée dans le guiness des records, critiques dithyrambiques, invasion dans tous les médias et la presse… presque tout le monde connait, au moins de nom, GTA5.
Je ne vais pas vous ressortir un énième test du jeu, mais plutôt vous dire pourquoi, moi, qui ne suis pas du tout le public ciblé par la licence, ai malgré tout succombé aux charmes du jeu de Rockstar…

Tout d’abord il faut comprendre que je suis plutôt un joueur « fantaisiste ». J’aime bien m’évader. Les jeux qui prennent place dans notre réalité, ou dans un univers très approchant me touchent en général peu… Simulation de bagnoles, jeu de foot, jeu de gangster, etc… s’il n’y pas un petit quelque chose de surnaturel, j’ai du mal à accrocher.
Ma came à moi, c’est plutôt les RPGs, les FPS/TPS, les jeux d’aventures, ou encore les Beat them all et autres shmup… Pas grand chose à voir donc …

Pour GTA, je m’étais arrêté aux 2 premiers épisodes sortis sur PC à l’époque, et en 2D « vue du dessus ».
J’avais tout de même acheté et joué à GTA 4 sur PS3, qui ne m’avait pas du tout enthousiasmé… Graphismes vraiment pas terribles (sur console) et histoires de mafia russes et serbes… on perdait le côté « gangster américain pur souche » qui faisait le charme de la licence (désolé Niko Belic, mais tu n’étais vraiment pas un modèle de charisme…)…

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Je m’appelle Trevor Philips et je ne suis pas fou.

3 protagonistes, 3 histoires croisées, 3 personnalités. Déjà, l’idée sur le papier me plait…Franklin l’apprenti gangster, Michael l’ancien braqueur père de famille et …. Trevor Philips ! LE personnage du jeu. Rockstar a mis le paquet sur ce mec, complètement fou. Un tueur psychopathe, dealer de meth, shooté au speed. Tarantino n’aurait pas fait mieux. Mon coup de coeur. Interprété par Steven Ogg (qui a prêté également son visage au personnage), Trevor est l’opposé de ses 2 compères. Il vit reclus, dans une caravane minable et dégueulasse, loin de la ville. On sent presque l’odeur de bière chaude et de transpiration (et autres…) se dégager de l’écran. Flippant mais drôle… dérangeant mais attachant…

Aaahh …Les grands espaces

L’énormité de la carte est également un aspect qui m’a plu. On ne se limite plus simplement à la ville, mais à une zone immense tout autour, qui vit et fourmille d’activités. Les environnements sont variés et magnifiques ! Oui, le jeu est très beau et détaillé avec une distance d’affichage hallucinante, et je me surprend des fois à conduire pour le plaisir ma Pegassi sur une route longeant la côte, la ville au loin sur un fond de couché de soleil ;) Cette immensité donne un sentiment de liberté et d’ouverture très fort, bien plus que dans les précédents opus.

C’est l’histoire d’un mec…

Je ne dévoilerai pas les ficelles du scénario, mais je peux dire que j’ai vraiment accroché. Je ne crois pas que les épisodes précédents étaient aussi travaillés narrativement parlant. On est tout de suite mis au parfum avec l’excellente scène d’ouverture qui se passe 10 ans avant. La réalisation porte avec brio l’histoire, comme dans un film, et c’est ça qui m’a plu ! Même si Michael est au centre du scénario, les 2 autres ne sont pas en reste, et ont leurs propres missions annexes, avec leurs propres personnages secondaires, intrigues et revirement de situation ! Une ambiance de jeu incroyablement réussie qui pourrait sans problème être adaptée au cinéma…

C’est en forgeant qu’on devient forgeron

Passez votre temps à courir, et vous serez endurant. Conduisez toute la nuit et vous maitriserez mieux vos véhicules. Flinguez des mecs et vous deviendrez la plus fine gâchette de Los Santos… Les personnages évoluent selon la manière dont on les utilise, et même si cela n’influence pas énormément l’action du jeu, je trouve que l’idée est bonne.  Les 3 braqueurs ont leur domaine de prédilection (Michael est un bon tireur, Francklin l’as du volant et Trevor un pilote d’avion hors pair) et ont d’ailleurs chacun une compétence spéciale activable quand on le souhaite… et qui peut permettre de se sortir de situations difficiles…  J’aime… Ca doit être mon côté rôliste… En parlant de jeux de rôle, certaines situations impliquent de faire un choix, qui génère un embranchement dans le déroulement du jeu… le côté dirigiste et « sur des rails » est ainsi atténué, et ça c’est agréable :)

Je n’aime pas GTA, mais j’adore GTA 5 …

C’est un peu le sentiment que j’ai. Je crois que les gars de chez Rockstar sont allés au bout de ce qu’ils voulaient faire de leur série et ont réalisé un chef d’oeuvre qui n’est pas prêt d’être égalé. Je n’aurais jamais cru dire ça un jour, mais je suis presque triste d’arriver à la fin de ce Grand Theft Auto ;)