Test Spiderman 2 sur PS5 réalisé avec un code fourni par PlayStation France.
J’ai terminé et platiné Spiderman 2 il y’a 2 mois déjà ! J’ai du décaler la publication de ce petit test pour plusieurs raisons, mais au final ce n’est pas plus mal : cela m’a permit d’écrire cet avis à froid, avec du recul. Que me reste t-il de l’expérience Spiderman 2 sur PS5 après tout ce temps ? Et bien à vrai dire, un souvenir d’un très bon moment passé, mais dont je ne retiens au final rien de très marquant. Surtout comparé à l’incroyable premier opus sorti sur PS4 en 2018, dont je me souviens encore. Surprenant ? Pas tant que ça selon moi.
Spiderman 2 sur PS5 : la même formule, encore
Que l’on soit clair tout de suite, histoire d’éviter les malentendus : Spiderman 2 est un très bon jeu ! Il fait exactement ce qu’on attend d’un jeu Spiderman made in Insomniac.
Et c’est peut-être une partie du « problème » si j’ose dire. Car le studio propose, pour la 3e fois en 5 ans (sans compter le Remaster) EXACTEMENT la même formule. Vraiment. On est toujours à New-York (avec l’ajout de Brooklyn et du Queens), la trame globale suit toujours le même schéma narratif, il y’a toujours les quêtes annexes répétées dans les différents quartiers, la même collecte des dizaines d’objets, la même typologie de combats avec la même boucle de gameplay, les costumes, les gadgets etc. En gros c’est exactement la même formule. Sublimée diront certains, par une intro spectaculaire de très chouettes graphismes, et certaines nouvelles mécaniques (j’y reviendrai). Il n’empêche que c’est la même formule.
C’est un peu le syndrome des suites des grands jeux PS4, sur lesquels la PS5 s’appuie depuis 3 ans. Horizon Forbidden West, God of War Ragnarok, et maintenant Spiderman 2 : la trinité actuelle des 3 grosses licences PlayStation sur PS5, qui ont marqué la décennie précédente. D’excellents jeux, mais le sentiment d’être dans une continuité un peu tranquille, contraste avec toutes les prises de risque de la génération PS4. C’est d’autant plus vrai pour Spiderman, qui contrairement aux deux autres, a vu un jeu supplémentaire (Miles Morales) sortir en 2020 avec la PS5, ce qui renforce ce sentiment de « déja vu ».
Il n’y a rien de mal en soi à réutiliser à nouveau le même « template ». On ne peut pas réinventer la roue à chaque fois, et après tout Insomniac maitrise son sujet, même s’il est vrai que le jeu à sa sortie était assez buggé (une fois n’est pas coutume pour le studio, cela m’a d’autant plus sauté aux yeux). Mais force est de constater que pour ma part, je n’ai pas ressenti la même excitation, le même plaisir qu’en découvrant le premier opus.
Jeu popcorn au gameplay redoutablement efficace
On ne s’ennuie pas durant la vingtaine d’heures nécessaires pour finir le jeu ! Le fun est omniprésent, c’est fluide, c’est agréable à jouer, on se laisse emporter comme dans un film de super-héros. Le scénario, bien qu’assez convenu et sans grande surprise propose de vrais moments spectaculaires, et met en lumière le potentiel de Venom, grand vilain de l’histoire, qui va d’ailleurs bénéficier d’une attention particulière dans le futur d’Insomniac ;)
Une vraie expérience pop-corn en somme ! Du plaisir soutenu par un gameplay doublement efficace : on incarne Peter Park et Miles Morales par intermittence, en switchant quasiment instantanément entre les deux héros. C’est la première nouveauté du jeu. Chaque personnage dispose de ses propres capacités et donc de sa propre façon de jouer. Attention, ce n’est pas non plus radicalement différent… mais les pouvoirs propres à chacun leur donnent une singularité appréciable !
On saute, on voltige entre les immeubles de Manhattan… Et on vole aussi ! C’est la seconde principale nouveautés du jeu : la fly-suit nous permet de traverser la carte en en un temps record, en planant. Il y’a même des couloirs de vent qui permettent des accélérations aériennes spectaculaires ! La progression de nos héros se fait de manière traditionnelle, à base de points d’expérience, de niveaux et de compétences à débloquer.
Peter et Miles partagent un arbre de skills commun, et ont également leur propres pouvoirs dont il font la royale démonstration durant les affrontements toujours aussi dynamiques ! Bien que le gameplay soit rigoureusement identique aux précédents opus, il n’en reste pas moins très efficace ! Beaucoup d’activités annexes sont proposées, avec une belle variété, du mini-jeu musical, à la chasse aux frelons en passant par la reconstruction moléculaire. Cela permet de diversifier les phases de jeu, même si on regrette la trop grande quantité de ces mêmes quête, réparties sur toutes la carte.
L’incroyable mode photo
Même si ce n’est pas ce qu’il y’a de plus important dans le jeu, le mode photo mérite quelques lignes. On mitraille sans arrêt tant les situations et les poses de Spiderman se prêtent bien à l’exercice ! Voici quelques une de mes réalisations :)