Article rédigé avec un code de jeu Xbox Series X fourni par Capcom France.
Quel début d’année 2024 ! Les sorties s’enchainent sans que mon temps de jeu ne puisse s’étirer malheureusement… J’ai malgré tout ENFIN pu lancer Dragon’s Dogma 2 sur Xbox Series X, et même si je n’y ai pas joué autant que j’aurais voulu, les 15h que j’y ai passé m’ont donné un sacré avant gout du reste de l’aventure qui s’annonce assez grandiose. Je vous livre quelques premières (excellentes) impressions dans ce petit billet :)
Avis Dragons Dogma 2 : 15 premières heures qui sont passées comme 5 !
Après une bonne heure passée sur l’incroyable éditeur de personnage (qui offre une liberté de création hallucinante) nous voila embarqué dans la peau de l’insurgé, notre héros au coeur percé par un dragon, dont le destin est de renverser l’usurpateur de son trône ! L’aventure commence de manière intense, et j’adore ça ! Au début de l’aventure, le jeu nous propose de choisir entre 4 classes différentes : guerrier, archer, magicien et voleur. Un grand classique des archétypes de RPG, avec pour chaque job, des compétences spécifiques et un gameplay particulier bien entendu. J’ai choisi voleur, et j’ai plutôt bien fait : Dragon’s Dogma 2 nous met sur la route de nombreuses créatures imposantes, sur lesquelles le voleur va avoir la possibilité de s’accrocher avec ses dagues, pour enchainer différentes attaques. C’est assez jouissif, particulièrement contre les Cyclopes et autres Ogres :) Bien sur, le changement de classe est possible, et d’autres classes cachées peuvent se débloquer au fil du jeu.
On se retrouve rapidement projeté dans un monde ouvert TRES vaste, qui donne une sensation de liberté grisante, et qui appelle à la découverte. L’accès à la ville principale du jeu se fait assez vite, et nous encourage d’ailleurs à visiter les alentours avec beaucoup (beaucoup) de quêtes annexes qui se déclenche ) la volée. Dans Dragon’s Dogma 2, l’exploration prend une dimension particulièrement immersive et gratifiante : le monde est gigantesque, peuplé de divers régions et biomes distincts, et invite à une découverte sans cesse renouvelée. Quel plaisir ! L’environnement est truffé de grottes et autres endroits à visiter, pouvant cacher récompenses, trésors et secrets, rendant l’exploration d’autant plus gratifiante. On est guidé par les différentes interactions que l’on a avec les PNJ, mais aussi avec les pions.
Kézako ? A défaut de multi-joueurs, le système de pions permet de recruter des compagnons dirigés par l’IA pour nous accompagner tout au long de l’aventure. On créé au début du jeu notre propre pion, puis on peut ensuite en recruter d’autres qui auront été pré-faits par Capcom, ou (nettement plus intéressant) recruter les pions qui ont été créés par d’autres joueurs dans d’autres mondes. Ils jouent un rôle crucial dans notre progression, puisque selon leur fiche de personnage, leur classe, leur profil, ils peuvent nous fournir des renseignements essentiels sur les ennemis, ou sur des zones particulières en nous signalant des objets d’intérêt comme des statues ou des rochers qui pourraient mener à des trésors inattendus. Cette mécanique de jeu ajoute une couche de profondeur à l’exploration, chaque interaction pouvant déboucher sur des expériences imprévisibles et dangereuses, rappelant des jeux comme Elden Ring ou les récents titres de Zelda. On peut bien sur envoyer notre propre pion dans d’autres mondes, afin qu’il revienne avec des butins, ou de nouvelles informations pouvant nous aider dans notre aventure. Le système de pion est vraiment la clé de voute de Dragon’s Dogma 2, et ce dès les premières heures de jeu.
Au fil des premières heures, un constat s’est imposé : tout le sel du jeu repose vraiment sur cette délicieuse impression de se créer sa propre aventure, non linéaire et un peu hasardeuse, qui peut vite nous emmener en vraiment loin des sentiers battus de l’Histoire. Très loin. Quitte à « perdre » 2 ou 3 heures dans une exploration qui n’était pas prévue, mais qui en soit constitue un périple digne d’un JDR papier ! C’est vraiment ce qui m’a totalement séduit durant ce début de jeu, cette sensation que finalement, le scénario n’est qu’un prétexte pour ce perdre dans un monde gigantesque, et c’est bien ce qui me donne envie de poursuivre le périple de l’insurgé.
