A la manière du Beaujolais, le Call Of Duty nouveau aka Infinite Warfare a débarqué il y’a 10 jours. J’aime bien cette comparaison bizarre : beaucoup détestent la licence, beaucoup l’adorent, mais dans tous les cas c’est un rendez-vous incontournable pour l’industrie depuis une décennie ! D’ailleurs cette année, histoire de surfer sur la vague des Remaster (ce qui n’est pas vraiment dans les habitudes d’Activision) COD 4 : Modern Warfare est vendu dans l’édition Legacy du jeu. Je n’aborderai pas cet opus dans le billet, mais sachez pour ceux qui n’y ont jamais joué, qu’il s’agit tout simplement de l’épisode le plus culte de la série, fondateur et précurseur de toutes les « mécaniques CoD » connues aujourd’hui. A tel point que les joueurs attendaient plus ce remake HD, que le nouvel épisode…
Call Of Mass Effect Duty
…Et je faisais partie de ces gens là, je l’admets :) Je fais aussi partie des rares personnes qui jouent à Call Of Duty chaque année, avant tout pour la campagne et pas plus pour le multi ! C’est mon petit kiff automnale, mon moment pop-corn gaming à moi ! Et même s’il y’a eu des ratés, ou des épisodes moins mémorables que d’autres, COD assure -à peu près- toujours le spectacle pendant 6-7 heures.
Cette année, c’est donc Infinity Ward qui développe. Le studio qui a créé la série est toujours le favori dans le cœur des joueurs (si on oublie le très mauvais Ghosts) ! Et histoire de sortir un peu des sempiternelles conflits terrestres WW/Vietnam/Terrosisme/etc, il nous propose cette fois un véritable Space Opéra, au pitch assez convenu : la Terre n’ayant plus de ressources, l’Homme a été contraint de coloniser le système solaire, donnant par la même occasion naissance à un mouvement indépendantiste armée ultra violent et hostile : le SetDef.
Le joueur incarne le Sergent Reyes, pilote d’exception de la Navy, rapidement promu capitaine de l’énorme Vaisseau de Guerre « Le Retribution » pour sauver le monde (of course). Premier gros changement : la campagne n’est plus aussi linéaire qu’avant ! A partir du pont de commandement, le joueur accède à une carte façon Mass Effect, avec différents points d’intérêt. Il peut ainsi choisir de poursuivre la campagne, ou bien d’effectuer des missions secondaires lui conférant des compétences bonus et de nouvelles armes. Au programme : infiltration, destruction de technologie ennemie ou bien…
…Raid aero-spatiaux Et c’est la deuxième nouveauté du jeu : les développeurs ont conçu des phases de gameplay 100% DogFights, particulièrement réussies et dynamiques (ce sont d’ailleurs les moments que je préfère). Le joueur est aux commandes d’un chasseur « Jackal » et doit effectuer des frappes sur la flotte ennemie. Tout est là : les missiles, mitraillettes, contre-mesure, système de visée assistée/lock… Du très bon boulot, qui apporte enfin un peu de fraicheur et de diversité !
Et si la prise de risque sur la forme valait vraiment le coup, on regrette que le scénario ne suive pas… Le manque de piquant… de cliffhanger… de complot… se fait rapidement sentir ! Là ou Kevin Spacey ou encore Christopher Meloni assuraient les rôles de méchants en béton, Kit Harrington est désespérément transparent et sans intérêt… You know nothing John Snow ! Vraiment dommage, cela aurait donné un peu plus de folie et d’enjeux à une campagne déjà spectaculaire !
Un mot sur le mode multijoueurs compétitif, qui pour le coup est l’exact opposé de tout ce que je viens de dire. Ultra classique, vu et revu, il ne propose quasiment rien de neuf, et se contente de maquiller le système de classes introduit l’année dernière en « système d’armures ». Clairement, la série est prisonnière de la formule multi inventée par Modern Warfare premier du nom. C’est efficace et fun, mais sans aucune originalité. Aucune.
Le mode Zombie avec de la drogue dedans
D’un petit bonus sympa déblocable à la fin de la campagne, le mode Zombie est devenu au fil des épisodes un mode de jeu à part entière dans Call of Duty. En général, j’y joue une ou deux fois « pour voir » et puis je passe à autre chose. Sauf que cette année, les développeurs ont remanié la formule façon années 80. Welcome to Spaceland, le parc d’attraction infesté de zombies tout droit sortis du clip de « Thriller ». Couleurs fluo et musiques aux synthé, l’ambiance est démente ! On défonce les monstres en coop, en améliorant nos armes au fil des vagues d’ennemis et en débloquant de nouvelles zones du parc ! Un mode vraiment fun, que je vous recommande chaudement !