La NASA a créé le programme spatial ARES et envoie des missions habitées d’exploration sur Mars. C’est au cours de la 3e expédition, que l’astronaute Mark Watney est laissé pour mort, suite à un incident forçant l’équipe à quitter précipitamment la planète rouge. A 225 millions de kilomètres de la Terre, il va devoir trouver un moyen de contacter les secours tout en survivant…
Après Le Soldat Ryan, et Interstellar, Hollywood doit à nouveau sauver Matt Damon. Et une fois encore, le spectacle vaut le détour !
Le casting et l’esthétique Interstellerienne sont d’ailleurs les seules similitudes que partage Seul sur Mars avec l’odyssée spatiale de Nolan. Pas de voyage émotionnel ou d’introspection existentielle. Non. Il faut survivre. Point.
Et c’est sans doute l’unique reproche que l’on fera au film. Si Matt Damon est parfait (et bien dirigé !), Ridley Scott ne va pas au bout du concept. Car si l’on regarde un peu au-delà des paillettes hollywoodiennes du grand écran, être laissé pour mort, abandonné sur une autre planète à des millions de kilomètres est absolument terrifiant. Et pourtant. Les éléments humoristiques (plutôt plaisants), musicaux, ou les plans aller-retour Terre-Mars créent un détachement, une distance, avec la situation pourtant hautement anxiogène de Mark Watney. Résultat : on a un peu de mal à se sentir concernés, à frissonner…
Bien sûr, la caméra virtuose de maitre Scott sublime l’atmosphère désertique et inhospitalière de la planète rouge. Mélange entre huit clos, et plans larges de grandes étendues, la réalisation se concentre sur l’environnement, les techniques de survie, l’organisation du sauvetage… au détriment de notre survivant, abandonné à plus d’un titre. Et son journal de bord vidéo ne suffit pas à créer l’attachement de rigueur, condition sine qua non à l’empathie. Toutefois, certaines scènes époustouflantes, ne manqueront pas d’écraser le spectateur au fond de son siège, abasourdi par un climax à couper le souffle, et un héroïsme de groupe grandiloquent.
Si Interstellar est le Ying, alors Seul sur Mars est indubitablement son Yang. Point d’émotion, ou d’amour qui transcende les dimensions, ici seule la science au service de la survie compte. Une approche plus terre-à-terre que « Terre-à-Mars », rendant cette épopée spatiale au propos parfois en demie teinte, aussi inclassable que divertissante. A voir bien évidemment !
Sortie le 21 octobre.
Haaaaaaa !!!!!! j’attend tellement ce film !!!!! j’ai lu le bouquin cet été et c’est vraiment excellant.
J’espère que le film sera a la hauteur ! Avec Matt Damon et Scott au commande je suis plutôt rassuré !
Clairement une de mes plus grosses attentes avec Star Wars 7 (comme tous le monde) et Hateful eight
J’espère que le film te plaira ;)
Il me botte grave. Faut juste que je trouve du temps pour aller le voir