Il y’a un peu moins d’une semaine, j’ai (enfin) terminé Days Gone, sur PS4 ! Un des trucs que j’ai trouvé vraiment réussi, c’est le fameux mode photo, que Bend Studio a développé ! La liberté et les possibilités de capture et d’ajustements d’image sont vraiment très impressionnantes ! A date, c’est le mode photo le plus abouti que j’ai vu dans un jeu :)
Bien sur, j’ai également un avis sur le jeu, qui est … très proche de ce que j’avais pensé après la preview du jeu organisée par PlayStation en mars dernier : Je détaillerai un peu plus à la fin de cet article, dans un petit test express. En attendant voici quelques screenshot effectués in-game !
Mon avis sur Days Gone
Ce qui ne va pas…
Comme je le disais plus haut, mes premières impressions se sont confirmées durant l’aventure complète de Days Gone. Globalement, le jeu ne réinvente pas la roue, et propose une expérience Open World aux mécaniques déjà vues et revues : quêtes annexes fedex, nettoyage de nombreux camps ennemis sur la carte, collecte d’ingrédients pour du craft, etc. Days Gone cumule une décennie d’Open Worlds divers et variés (Far Cry & cie) mais arrive finalement un peu tard. So 2014. A cela s’ajoute un gameplay shooting TPS plutôt faiblard avec un système de cover d’un autre temps : on est plutôt sur un jeu d’infiltration. Globalement, dès que vous obtenez un fusil sniper et que vous lui ajoutez un silencieux, le nettoyage de n’importe quel camp ennemi devient un jeu d’enfant…
Le titre de Bend Studio est long, très long, trop long. Il y’a vraiment 15 heures de trop dans l’aventure, et cela se ressent. J’ai lutté sur l’interminable seconde partie du jeu, qui pousse trop loin la segmentation de quêtes à tiroir (pour avoir l’objectif A, il faut l’objectif B, qui lui même nécessite l’objectif C, etc). On sent qu’il y’a eu du rajout artificiel et que le jeu était probablement bien plus court à la base. J’ai trouvé la (les) fins assez décevantes. On joue des dizaines d’heures, on a envie d’un dénouement à la hauteur de enjeux supposés… Et bien non. Bend Studio nous laisse sur notre faim.
Un autre soucis vient de l’organisation des scénarios, missions, et quêtes. On est vite perdu, sans trop savoir si ce que l’on fait est une étape de l’histoire, ou un objectif optionnel, j’ai trouvé cela fouillis et confus, surtout lorsque l’on veut juste avancer dans le scénario.
Un mot sur la réalisation, et la technique en général. Le jeu propose de beaux paysages et une chouette modélisation de personnages. Il est tout à fait dans la moyenne « Open World », même si à des années lumières s’un Horizon Zero Dawn. Mais alors niveau technique et bugs, c’est une catastrophe…. Et encore, j’ai commencé le jeu assez tard, nous étions déjà au 6e patch il me semble… Et malgré cela, j’ai cumulé bugs, redémarrages du jeu car un objectif ou une quête ne s’activait pas, freeze et ralentissements (la PS4 Pro faisait plus de bruit que la moto de Deacon). Bref : pour un jeu First Party en développement depuis 6 ans, et exclusif à une seule plateforme, je trouve ça assez inacceptable.
Les trucs cool…
Cela dit, certaines bonnes idées m’ont également accroché, et fait prendre du plaisir en jouant :) L’aspect très « humain » de l’histoire m’a beaucoup plu. Le scénario en lui même n’a rien d’extraordinaire (Un virus… un méchant laboratoire, des zombies… ouais ça me rappelle quelque chose), mais l’écriture des personnages et leur relation est vraiment intéressante, particulièrement le rapport Deacon/Boozer assez réussi. Les différents camps de survivants, avec leur ambiance et organisation propre est aussi très bien vu, et permet de garder le joueur en haleine, en apportant un peu de diversité sociale à cet Oregon post-apo.
Bien sur, le gros point fort pour moi, ce sont les Hordes de mutants ! Ces centaines de zombies déchainés qu’il faut abattre de la manière la plus efficace et stratégique possible, sous peine de finir littéralement bouffé ! Cette partie là apporte vraiment une tension et une montée d’adrénaline très appréciable, et permet de constater l’évolution du personnage : au début on galère vraiment…. Et puis petit à petit, au fil des nouvelles armes et compétences, on finit par tout dégommer avec nettement plus d’aisance (et de plaisir :p).
Au rang des trucs cool, impossible de ne pas parler de l’ambiance générale « MC » et de la moto de Deacon, véritable personnage du jeu, que l’on peut customiser et améliorer. Le pilotage est fluide, facile et agréable (heureusement vu le temps qu’on passe dessus !).