[Impressions] Destiny : Les Seigneurs de Fer

Elle est enfin là. L’extension de Destiny : Les Seigneurs de Fer (Rise of Iron en VO) est sortie mardi dernier, et était particulièrement attendue par les fans (dont moi :p), en manque de contenu depuis plusieurs mois. Il faut dire que les différentes annonces à base de Gjallarhorn, et autres trailers/stream publiés par Bungie donnaient sacrément l’eau à la bouche ! Après une bonne trentaine d’heures (ou plus, je ne sais plus…) et la mort d’Aksis, le dernier Boss du nouveau Raid, hier soir, je vous livre mon expérience et avis sur l’extension !

Cela fait donc une semaine que je combats l’ARIA sans relâche, aux côtés de Lord Saladin, qui a laissé son poste à la Bannière pour affronter ce mal ancestral revenu après des décennies d’hibernation. C’est cette nouvelle menace qui jadis éradiqua ses compagnons d’armes, les Seigneurs de Fer, premiers Gardiens à qui le Voyageur confia la lumière. Nos ancêtres en quelques sortes !

Comme pour le Roi des Corrompus, Bungie a particulièrement soigné l’histoire et le background pour proposer une nouvelle campagne certes courte, mais palpitante et maitrisée. Oui, courte : 5 missions principales c’est vraiment peu, mais chacune d’elle est très bien pensée, dosée, et conduit petit à petit les joueurs vers un final en apothéose totalement jouissif, sur fond de thème orchestral magistral. Du grand spectacle, qui conclut en réalité (et en moins de 2 heures…) une toute petite partie de ce que cette extension a à proposer :)

Car c’est une fois la campagne terminée que le jeu déploie ses nouveautés, qui ont vite fait de nous rendre accros ;). La progression se fait toujours par l’équipement et le niveau de lumière, augmenté à 385 (découvrez mon guide pour atteindre les différents paliers de lumière). C’est donc la chasse a l’équipement qui va occuper une grande partie du temps passé sur Destiny Les Seigneurs de Fer. Une chasse sous différentes formes, allant des quêtes exotiques secondaires (pour reforger Gjallarhorn par exemple :)), au programme d’assaut contre l’ARIA, en passant par les contrats débloqués dans la nouvelle (et somptueuse) zone social Le Pic de Felwinter ou encore le nouveau mode PvP Suprématie qui ajoute un peu de piment à l’Epreuve !

Une multitude de choses à faire donc, en grande partie dans la gigantesque zone de patrouille La Contrée Infestée, sorte d’annexe enneigée au Cosmodrome, jusqu’à maintenant confinée derrière un mur de quarantaine. C’est d’ailleurs un premier reproche que je fais à cette extension : certains environnements aussi magnifiques soient-ils sentent un peu le réchauffé, ce qui n’étaient pas le cas de la précédente extension !

A noter que les nouveaux joueurs, ou les joueurs reprenant l’aventure après une longue absence ne sont pas laissés pour compte, puisqu’un système leur permet de passer niveau 40 directement.

Un autre axe de progression est proposé dans le jeu et passe cette fois par l’accomplissement de défis recensés dans le « Carnet d’Exploits », similaire aux fameux « Moments de Triomphe« . Une multitude d’objectifs, PVP ou PVE (Terminer les 4 quêtes exotiques, ouvrir 25 coffres, obtenir un ratio de 1.0 à l’épreuve etc..) doivent être accomplis par les joueurs, afin de reconstituer petit à petit une armure digne des Seigneurs de fer, mais également obtenir arme, emblèmes et vaisseau.

Un petit mot également sur le raid La Colère des Machines, même si je lui consacrerai un billet dédié aujourd’hui ou demain. Je l’ai bouclé hier soir, et c’est d’après moi le meilleur Raid de Destiny, tout simplement. La difficulté est équilibrée, les loots sont légions et les combats de boss sont d’une intensité et d’une originalité rarement vues jusqu’à maintenant !

Moins fournie que Le Roi des Corrompus (pas de nouvelles doctrines, moins de nouvelles armes, un seul nouvel assaut…), l’extension de Destiny : Les Seigneurs de Fer est pourtant nettement plus « cool », et enrichit la mythologie de l’univers créé par Bungie. J’ai pris énormément de plaisir à découvrir les origines d’une trame qui a su évoluer dans le bon sens depuis la sortie du jeu en 2014 et en apprendre davantage sur la première génération de Gardiens (Jolder, Efridite, Timur… Des noms qui sonnent familiers pour beaucoup de joueurs ;)), même si au final, le potentiel narratif n’est que trop peu exploité. Les nouveautés sont solides, et renforcent parfaitement l’expérience Destiny qui atteint probablement son potentiel maximum, avec notamment un nouveau Raid parfait, et des dizaines d’heures de jeu supplémentaires pour un juste prix (29€). Attention toutefois à ne pas rusher le contenu jusqu’à l’indigestion (ne faites pas comme moi quoi ;)), car il se pourrait bien que ce soit la dernière extension avant un hypothétique « Destiny 2 ». Take your time Guardians…