8 personnes vivant aux quatre coins du monde, se retrouvent connectées les unes aux autres, et peuvent alors partager leurs émotions, leurs pensées, ou même leurs aptitudes. Au fur et à mesure qu’ils apprennent à communiquer entre eux, ils découvrent qu’ils sont en fait devenus les cibles d’un mystérieux prédateur…
Sense8 est donc la nouvelle folie un brin mégalo des Wachowski. Et très honnêtement, il serait tout à fait injuste de résumer la série aux quelques lignes de pitch écrites ci-dessus.
Car cette fois-ci, libérés de la censure et des entraves du format cinéma, les deux réalisateurs ont enfin réussi à s’exprimer pleinement, sans retenue. Et pour cela, on peut dire que Netflix est un formidable terrain de jeu : filmer un accouchement (plusieurs en fait), ou une partouze heter-homo : done !
L’idée de base, géniale d’un point de vue scénaristique, est avant tout au service des personnages. Car oui, Sense 8 c’est d’abord une histoire qui parle de l’Humain, de ses différences, de ses richesses, de ses interactions et de ce qu’il peut apporter aux autres. Un véritable hymne à la différence et à la tolérance… sur fond de science-fiction wachowskienne, voir « Matrixienne », avec tous ses codes en bonne et due forme. Du mentor mystérieux guidant nos héros à la manière d’un Morpheus, aux scènes d’arts martiaux rapides et efficaces, ou encore l’utilisation sur commande d’aptitudes à priori inaccessibles…
Chaque spectateur s’attachera bien évidemment à un des 8 héros, habilement mis en scène, et croisant le temps d’un « transfert » la vie des autres membres du cercle, éparpillés autour du globe et découvrant au fur et à mesure leurs connexions. Riley, la DJ islandaise, Capheus chauffeur de bus au Kenya, Nomi la transexuelle et pirate informatique de génie, Will le flic de Chicago, Lito l’acteur Mexicain, Wolfgang cambrioleur à Berlin, Kala une pharmacienne de Bombay, et enfin Sun directrice financière de la multinationale familiale à Séoul.
Les personnages sont complexes, uniques, brillamment écrits et développés tout au long de ces 12 épisodes constituant une première saison dont le budget a probablement atteint des sommets historiques ! Car la série, tournée tout autour du monde, propose un spectacle visuel (et sonore) absolument étourdissant. Du jamais vu pour ce format.
Intelligente et remarquablement réalisée, Sense8 est une des séries les plus marquantes que j’ai vu ces dernières années. Une expérience aussi troublante, que captivante, dont j’attends la suite avec grande impatience !
J’ai adoré. Une chouette série maîtrisée de bout en bout. j’ai vraiment hâte de voir la suite
On est deux :p
merci pour ce compte rendu. J’avoue etre de plus en plus deçu des wachosky (plus rien de bon depuis matrix pour moi ) mais cette serie donne l’eau a la bouche
Fonce si tu as Netflix !