4 jours. C’est le temps qu’il ma fallu pour plier, retourner, saigner, platiner Spider-Man PS4. N’allez pas croire pour autant que le jeu est trop court. Non… J’ai tout simplement été absorbé par le dernier-né d’ Insomniac Games, à un point assez inimaginable. Ça ne m’était pas arrivé depuis Dark Souls 3 ! Un grand moment de jeu vidéo en compagnie de Spidey !
La première chose qui m’a plu, instantanément, c’est le choix de ne pas avoir affaire à un « Origin-Game » : oui on connait déjà tous l’histoire de la petite araignée qui mord Peter Parker, bla bla bla… Dès le début du jeu, on a en main un vrai Super-Héros, affrontant directement Wilson Fisk, le célèbre baron de la pègre ! Rapidement bouclé derrière les barreaux, Fisk va laisser la place à une nouvelle criminalité montante, qui va envahir les rues de NYC. C’est le point de départ de l’intrigue, certes téléphonée, mais tellement efficace et prenante !
Alors non, Insomniac ne réinvente pas le principe de bac à sable. Mais il le rend tout simplement FUN et haletant ! A la base, les « mondes ouverts » ce n’est pas vraiment mon truc… Toujours la même formule, avec une quête principale que l’on continue quand on veut, et autour des dizaines d’objectifs secondaires pas souvent interessants. Les Far Cry and co me gonflent très très TRES vite (Horizon Zero Dawn a trouvé grâce à mes yeux, notamment par sa DA, son histoire et son héroïne).
Sauf que là, combattre les super-vilains, nettoyer des camps de gangsta ou dénicher des dizaines collectibles est une vraie partie de plaisir. Pourtant ces mécaniques ont déjà été vues et revues des dizaines de fois ! C’est là toute la force de Spider-Man PS4 : rendre très cool des actions finalement répétitives. A tel point que l’on préfère passer du temps à nettoyer New-York , plutôt qu’à avancer dans les 3 Actes de l’histoire :)
Fluide, simple, spectaculaire
C’était les 3 conditions sine-qua-none pour rendre le jeu 100% Amazing : faire en sorte que les déplacements de Spidey entre les gratte-ciel de New-York, soient d’une simplicité et d’une fluidité exemplaires, couplé à l’effet wahou d’un coucher de soleil orangé sur Manhattan ! C’est grisant. je me suis surpris plusieurs fois à simplement voltiger de building en building, juste pour le plaisir, la réalisation du jeu améliorant d’autant plus le kiff Marvelien : testé sur ma PS4 Pro, Spider-Man est un petit bijoux technique. Alors non, il n’a pas la plus haute définition (en moyenne 1500p sur Pro), et n’est pas photo-réaliste… Pour autant, le « piqué » du jeu est incroyable, le rendu HDR à couper le souffle, et les animations fantastiques, tout ça au service d’un gameplay aux petits oignons.
Là non plus, Insomniac ne réinvente pas la roue et emprunte énormément à la dynamique des combats de la série Batman Arkham : du beat’em all ultra nerveux, où la clé réside dans l’enchainement de combos spectaculaires sans être interrompu, afin de faire monter une jauge d’énergie, utilisée ensuite pour lancer des capacités spéciales ! Spider-Man saute sur les murs, envoie des jets de toiles ou attrape des couvercles de poubelles pour les balancer sur les ennemis ! Les commandes de la Dualshock répondent parfaitement bien, c’est aussi intuitif que le Spider-Sense… Et c’est tout simplement génial !
Au fil de l’aventure et des points d’expériences, on débloquera de nouveaux enchainements et pouvoirs dans un arbre de compétence, ainsi que de nouveaux costumes de Super-Héros, débloquant également au passage une nouvelle super-capacité. Insomniac a souhaité introduire quelques phases de gameplay un peu différentes dans le jeu. On incarnera ainsi par moment d’autres personnages, dans des séquences d’infiltration. Et c’est peut-être le seul vrai bémol du jeu à mes yeux : ces parties là ne sont pas passionnantes, et vraiment dispensables…
« Spider-Man » est l’un des meilleurs jeux auxquels je me suis adonné en 2018. Pour moi, ce titre est parfait. L’histoire est captivante, les costumes sont comme dans les comics, les combats sont intenses et la ville de New York est toujours aussi sublime. 10 sur 10 !