Chaque année, c’est le rituel : je joue au Call Of Duty nouveau. Et j’y joue pour une seule et unique raison : la campagne solo. Mon moment Pop-Corn à moi… Cette coutume dure depuis Modern Warfare premier du nom. Une vraie claque épique à l’époque, qui m’avait « vraiment » montré la puissance de l’approche cinématographique dans un jeu vidéo. Je tâtais aussi pas mal du mode multi-joueurs, mais sans m’y attarder non plus… Et sur les derniers épisodes, je l’avais carrément zappé, un peu lassé par la mode du « jet-pack ». Ce que propose Black Ops 4 est ce que j’attendais d’un jeu CoD depuis longtemps : le retour à ce qui a fait la force et le succès de la saga, en toute simplicité.
Le retour aux sources multi-joueurs avec du Battle Royal dedans
Ne cherchez pas de campagne dans Black Ops 4, il n’y en a tout simplement pas cette année. Treyarch a choisi de se concentrer uniquement sur le mode multi-joueurs, et a du coup mis le paquet ! Fini les jet-pack et sauts sur les murs : place à la simplicité. Ça tombe bien, c’est ce que je cherchais :)
Tout ce qui a fait la force du mode multi-joueurs de Call Of Duty est bien là : expérience gagnée au fil des matchs, montée de grades, déblocage d’armes, puis améliorations de ces dernières etc… Du grand classique, enrichie par un gameplay précis et bien nerveux, ainsi que de nouveaux modes de jeux particulièrement savoureux, comme notamment le mode Hold-Up.
Les joueurs doivent acheter leur équipement en début de chaque manche, et tenter de voler le butin, pour s’enrichir un peu plus, et ainsi acheter des armes plus performantes pour prendre le dessus… Un doux parfum de Counter Strike.
L’autre grande nouveauté du jeu est le mode Blackout : c’est le nom du fameux Battle Royal qui a tant fait parler de lui. Concrètement, Treyarch ne ré-invente pas la roue. On a affaire à un BR on ne peut plus classique : parachutage de 100 joueurs dans une immense zone. Chacun doit rapidement trouver des armes et de l’équipement pour survivre. Au fur et à mesure de la partie, les joueurs sont obligés de rallier une zone de plus en plus petite, pour finalement finir l’affrontement entre une poignée de survivants. Habitués de PUBG, vous ne serez pas perdus, même si contrairement au jeu de Bluehole, la campe est déconseillée : l’EXP engendrée en tuant d’autres joueurs est largement plus conséquente que celle gagnée en finissant Top1 planqué dans un buisson ;)
Le mode Zombie Black Ops 4 : mon vrai kiff
C’est pour moi la grande force de Call Of Duty Black Ops 4. C’est la première fois dans l’histoire de la licence que le mode zombie est aussi riche ! C’en est presque un jeu à part entière. Sur la forme, on reste sur les fondements du genre : 4 joueurs doivent survivre à des vagues successives de zombies, de plus en plus puissantes !
Sauf que cette fois-ci, plusieurs modes scénarisés sont proposés, dont notamment une remarquable partie de chasse à bord du Titanic en pleine apocalypse zombie, avec des mini quêtes à accomplir en coordination avec ses coéquipiers !
Au programme également le mode IX qui propulse le joueur dans une arène de la Grèce antique, dans laquelle les joueurs devront affronter les Champions Zombies de 4 divinités afin de progresser dans les vagues de monstres… Et puis bien sur le mode le plus difficile, véritable challenge réservé aux joueurs les plus aguerris : Blood Of The Dead, se déroulant à l’intérieur de la prison Alcatraz.
Histoire d’ajouter du fun et du WTF au défouraillage de monstres, le jeu introduit la notion de Pouvoirs/Elixirs à débloquer au fil de la partie, et préalablement sélectionnés dans le menu du personnage parmi une large sélection aux effets et buffs variables.
C’est vraiment dommage de voir comment la saga « Black Ops » a évolué. Les deux premiers opus étaient des classiques. « Call Of Duty : Black Ops 4 » est nul comme jeu. Même le mode battle royal est décevant.