Après avoir tâté la démo il y’a quelques semaines, j’attendais impatiemment Final Fantasy XIII Lightning Returns. Entouré du guide collector et de la figurine Play Arts Kai de Lightning, je me suis finalement plongé dans le jeu ! Mon compteur affiche une bonne quarantaine d’heures et bien que je ne sois pas encore venu à bout de l’aventure, j’ai choisi de vous livrer mes impressions à chaud …
Un petit rappel …
Sans entrer dans les détails d’un scénario pas spécialement brillant, l’histoire prend place 500 ans après la fin de l’épisode 2 (soit 1000 ans après le premier)… La fin du monde est proche, menacé par le chaos qui s’étend, et le consume peu à peu . Le Dieu Bunibehzele a réveillé Lightning de sa stase de cristal, et lui a confié une mission : sauver le plus d’âmes possible, pour les envoyer dans un nouveau monde qu’il a créé… Mais le temps est compté : la Libératrice aura au mieux 13 jours pour récolter les âmes avant la destruction totale de Nova Crystallis…
Prendre le temps de gagner du temps
Et c’est ce dernier point qui fait la particularité et l’originalité du titre : le temps qui s’écoule de façon réelle : 1 seconde en jeu équivaut à 2,5 secondes dans la réalité… Oui, ça va vite, très vite. Et au vu des nombreux tests qui pullulent sur le net, cela ne plait pas à tout le monde… Pour ma part je trouve ce mécanisme ô combien plaisant et intelligent ! Bien sur l’exploration contemplative et la rêverie ont moins leur place que d’habitude, mais cela permet de se concentrer davantage sur le coeur de la mission ! On est loin des classiques si chers à la série, et en fin de compte ce n’est pas pour me déplaire !
J’ai donc très vite pris l’habitude d’optimiser mes trajets et mon planning, tout en combattant chaque bestiole que je croise afin de maintenir ma jauge de Points d’Energie (PE). Ces points permettent de lancer un certain nombre de pouvoirs, dont la chronostase, bloquant l’écoulement du temps pendant 75 secondes ! Un élément absolument vital à la progression dans le jeu, qui peut s’avérer extrêmement déroutante tant les possibilités de cheminement sont nombreuses. On est littéralement lâché dans la nature, avec un chrono qui tourne. Les quêtes principales, secondaires, et autres missions fleurissent un peu partout et on a très vite fait de se perdre dans la priorisation des tâches…
Sans guide de jeu, l’échec pur et simple de la mission, et l’obligation de tout recommencer depuis le début (tout en conservant ses attributs) semble inévitable… Ca ne plaira pas à tout le monde.
Guerriera Fashionista
Les combats sont extrêmement dynamiques et reprennent le principe des précédents opus. Le schéma est simple : mettre l’ennemi en état de choc le plus rapidement possible, pour lui infliger davantage de dégâts !
Lightning se bat seule (sauf cas exceptionnels) et dispose de 3 « jobs » représentés sous forme de tenues, entièrement customisables. C’est le deuxième point que j’ai particulièrement apprécié dans Lightning Returns : la liberté quasi totale de créer sa propre configuration et sa stratégie. On choisi son costume, parmi plus d’une centaine dispo, chacun apportant divers bonus, auquel on associe arme, bouclier, accessoires ainsi que 4 compétences. Une fois le combat lancé, chaque compétence consommera un certain nombre de points liés à une jauge indépendante pour chaque job, qu’il faudra alterner intelligemment et de façon cohérente pour assurer une parfaite efficacité.
J’ai ainsi créé 3 rôles spécialisés en attaque, magie, et debuff ! Bien que certaines combinaisons se révèlent plus efficaces que d’autres, les possibilités sont quasi-infinies et vraiment fun à essayer.
La nostalgie des Materia c’est bien, mais il faut aussi reconnaitre que d’autres systèmes de progression égalent voir surpassent celui du 7e épisode. Largement.
Des décors magnifiques, une profondeur de champs excellente, la réalisation est très soignée quoiqu’inégale par moment. Certains PNJ donnent parfois l’impression de sortir tout droit d’une version PS2… Dommage. Les 5 immenses environnements disponibles à l’exploration ont chacun une identité visuelle et musicale propre, créant une variété d’ambiances très appréciable ! Comme d’habitude avec Square Enix, les scènes cinématiques décollent la rétine, et démontrent une fois plus le savoir faire du studio en la matière !
Et le end-game ?
Je n’y suis pas encore, mais le end-game constitue un élément majeur de tous les Final Fantasy ! Lightning Returns ne déroge pas à la règle avec l’option New Game + permettant de refaire le jeu et terminer toutes les quêtes annexes, boss et chasses aux monstres/équipements inachevés lors du premier playtrough… Alors certes, le joueur conserve son équipements et ses stats… Mais il devra refaire tout le scénario une nouvelle fois… Même si je suis très friand de challenge ardus et autres boss optionnels, cette perspective ne me réjouit pas vraiment.
