J’ai envie de commencer ce petit test de Forza Horizon 5 sur Series X, par la question suivante : comment diable Playground arrivent t-ils à faire mieux que la perfection atteinte par le 4e opus, que je considérais déjà en 2018 comme le meilleur jeu de caisses de tous les temps ? C’est tout le brio du studio, qui a su créer au fil des épisodes une incroyable recette dont lui seul à le secret, et qu’il parvient à maintenir et enrichir depuis des années. Cela fait plus de 5 jours que je joue comme un furieux, et je peux vous dire que le niveau atteint par la série est encore bien monté d’un cran ! A Huevos !
Forza Mexico !
On quitte la campagne Ecossaise (que j’adorais par ailleurs) et ses 4 saisons très marquées, pour un Mexique chaud, coloré et ultra varié ! Bien qu’elle ne soit pas à l’échelle (évidemment), la GIGANTESQUE carte du monde (vraiment énorme) nous emmène de Tulum et ses plages paradisiaques à la Basse-Californie aride et désertique. C’est d’ailleurs une des choses qui m’a le plus frappé : la diversité dingue des environnements, des routes, des ambiances ! Quel voyage incroyable que les développeurs nous ont préparé.
Comme d’habitude, l’introduction scriptée et génialement mise en scène nous cloue littéralement au siège et nous fait une sacrée démonstration de ce qui nous attend en termes de gameplay, de bolides et de décors. Foncer à travers une forêt tropicale luxuriante, rouler sur les flancs escarpés et brulants d’un volcan, en passant par une violente tempête de sable : voila la promesse de Forza Horizon 5 au Mexique. Le boulot réalisé par le studio pour recréer fidèlement ces ambiances si particulières est tout bonnement incroyable…Parole d’un ami mexicain à qui j’ai montré le jeu : « c’est exactement ça ». Les sons, l’architecture, les couleurs… et même les morceaux qui passent à la radio, nous plongent en immersion totale.
On se surprend à rouler sans but, juste pour le kiff de longer les plages de sables blancs, ou pour des sensations toujours aussi excellentes que procurent la conduite dans la jeu. Un plaisir que je ne ressens vraiment qu’avec cette série.
Forza Horizon 5, l’épisode de tous les superlatifs
Toujours plus de fun, d’addiction, de sensations, de liberté… On ne change pas une équipe qui gagne : la formule reste intacte dans son concept et son déroulé, avec toutefois un petit paquet de nouveautés. On est toujours libre de rouler où bon nous semble au gré du vent et du soleil couchant ;) Tout le kiff est là bien sur… Mais cette fois-ci le Festival Horizon déploie plusieurs « Antennes » qui vont servir de bases au déroulement du « scénario » si je puis m’exprimer ainsi ! Chaque antenne propose une thématique (Cross-Country, Courses de Rue, etc..) et contient plusieurs épreuves « majeures » que l’on va pouvoir choisir de débloquer en gagnant des points de Distinction au travers des différentes courses et activités libres de la carte.
Ces antennes se débloquent donc au fil de l’aventure, et sont localisées dans des biomes différents : Sur le volcan, à Tulum, dans un temple Maya, dans le Desert. Le côté ultra spectaculaire des épreuves « majeures » est toujours là pour notre plus grand plaisir : faire la course contre un avion, défier une tempête tropicale, ou encore le fameux « Goliath », cette course dingue de plus de 15 minutes !
La carte regorge de dizaines et dizaines d’activités qui apparaissent au fil de notre progression ! Bien sur, les points d’EXP sont toujours de la partie, et permettent de monter notre Drivatar en niveau, afin d’obtenir récompenses, et crédits, très utiles pour faire l’acquisition de nouveaux véhicules. Les secrets de grange, panneau d’exp, radars et autres défis un peu fou sont bien sur au rendez-vous. La durée de vie est réellement colossale.
La claque Next-Gen dans ta figure
Le jeu met une mandale technique dans la mâchoire. D’autant plus que c’est un Open-World, et non un jeu de course sur pistes fermées comme Gran Turismo ou Forza Motorsport. C’est bien là toute la virtuosité de Playground Games, Forza Horizon 5 parvient à proposer un photo-réalisme sublime, et des visuels à couper le souffle, littéralement. Les décors sont de véritables cartes postales, les voitures voient leurs réalisation, leurs détails, poussés comme jamais auparavant dans la série, sans parler des bruits de moteurs (plus de 400 bolides ont été enregistrés) pour un réalisme ultra poussé. Et mieux encore : le bruit change selon les modifications apportées : moteur, échappement, etc… Un vrai régal de simulation.
La végétation est ultra abondante et détaillée (les cactus, les feuilles, les arbres… l’attention du détail est partout), le public est dense et parfaitement animé, le ciel (qui est le vrai ciel filmé par les équipes en HDR au Mexique) laisse bouche-bée… Et même sans Ray-Tracing durant les phases de gameplay (le RT est activé uniquement en mode Forzavista, pour visualiser les voitures sous tous les angles), les reflets et éclairages sont hallucinants… A se demander comment le studio a réalisé une telle prouesse ! Car c’est vraiment grâce au travail sur la lumière que cette impression de beauté explose l’écran.
Je joue en mode Qualité, à 30 FPS : et pourtant la fluidité du jeu n’en pâtit pas du tout. En même temps grâce au VRR de la Xbox Series X, et à ma TV 120Hz, difficile de ressentir la moindre saccade. Tout est fluide, rapide… Je trouve que le mode Qualité apporte vraiment un gain graphique assez énorme, qui vaut largement le coup si vous êtes bien équipés ;)
Article rédigé à partir d’une version fournie par Microsoft France