[Test] Horizon Zero Dawn : l’incroyable claque signée Guerilla

J’ai pas mal réfléchi à la manière dont je voulais parler de mon aventure dans Horizon Zero Dawn. A vrai dire, Dès l’annonce du jeu à l’ E3 2015 par Guerilla Games, j’étais déjà presque sûr d’aimer : une nouvelle licence, un jeu d’action dans un monde ouvert, un univers original inédit, une héroïne badass, des robots dinosaures… En fait, je n’ai pas simplement « aimé » Horizon. J’ai littéralement adoré. C’est ce qu’on appelle une claque. Une vraie.

Horizon c’est d’abord une histoire, sacrément bien écrite et racontée. La civilisation moderne a disparu de la surface de la Terre, redevenue verte et sauvage, et arborant quelques vestiges de « l’age de métal »… Des machines aux airs de « mécha-dinosaures » se promènent entres les vieux bunkers, et les ruines de gratte-ciel… Un tableau post-apo assez génial, qui mélange écologie, Terminator et Jurassik Park pour dépeindre le triste avenir qui pourrait bien attendre l’humanité et sa course effrénée à la technologie. Sans spoil aucun, je dirai simplement que le scénario béton se dévoile délicieusement en suivant la trame principale, et en découvrant notes audio, et messages holographiques laissés avant la chute de l’humanité. On a envie d’avancer, de comprendre, de savoir ce qui s’est passé…

Dans ce monde, vit Aloy, jeune paria orpheline rejetée par sa tribu pour une raison que l’on ignore. Entrainée à la dure par le vieux chasseur Rost, elle prend conscience à sa majorité de sa singularité et du rôle particulier qu’elle a à jouer…

Commence alors un voyage incroyable, qui m’a laissé bouché bée durant les 40 heures passées (en vrai plutôt 50…), en compagnie de cette nouvelle égérie de PlayStation aux cheveux roux. Contrairement à bon nombre de jeux à monde ouvert, où l’on se perd, où l’on ne sait pas quoi faire, où l’on finit par s’emmerder, l’exploration dans Horizon est un plaisir de tous les instants, décuplé par une réalisation qui atteint des sommets. Techniquement, le titre de Guerilla est absolument renversant, que ce soit sur PS4 ou PS4 Pro, il égale voir surpasse parfois Uncharted 4, et devient clairement le maitre-étalon graphique des jeux vidéo console. Open World ou non. La Direction Artistique mélangeant les genres et les inspirations, est brillante et pousse constamment à la contemplation des décors, couchers de soleil, villes ou encore certaines créatures cybernétiques gigantesques.

Mais ce n’est pas qu’une jolie coquille vide. Clairement pas. Directement inspirées des derniers Tomb Raider, toutes les mécaniques de jeu implémentées par Guerilla sont extrêmement efficaces. Mi-action mi-infiltration, le gameplay est riche, subtil et permet de jouer de multiples façons. Aloy dispose d’un arsenal conséquent, lui permettant de varier les façons de remporter un combat ou une partie de chasse face aux redoutables Dinosaures Mécaniques. Une pression sur R3 lui fera utiliser son Focus, pour scanner les points faibles des ennemis : une bonbonne de carburant sur le dos d’un robot ? Il suffit de la viser avec une flèche enflammée pour exploser tout le troupeau. Poser des pièges, se cacher dans les hautes herbes, ou encore pirater des dino pour s’en servir de monture… Seuls les combats face à l’IA humaine se révèlent décevants.

Au fil des points d’expérience gagnés, Aloy pourra utiliser différentes compétences pour l’aider à progresser sur la gigantesque carte truffées de missions annexes et objectifs cachés ! 3 arbres de skills sont donc disponibles et permettent d’étoffer le panel d’actions du joueur, comme par exemple décocher 3 flèches à la fois, ou ralentir le temps pendant une visée. Tous ces éléments sont parfaitement accessibles et simples à utiliser. C’est ce qui rend la prise en main si parfaitement accessible et agréable !

Comme mentionné plus haut, mon compteur d’heures de jeu est élevé, la faute à une soif insatiable d’exploration et de complétion : les activités annexes sont toujours agréables à effectuées, y compris la collecte d’objets cachés dans les environnements, chose suffisamment rare pour être soulignée. En difficulté Normal, le challenge ne posera -quasiment- jamais de problèmes à un joueur rodé au TPS. Comptez facilement une cinquantaine d’heures pour venir à bout de l’intégralité du jeu et obtenir le fameux 100%… ;)

Captures réalisées sur une PS4. Test réalisé à partir d’une version fournie par PlayStation France