Avant propos : avant de tester Rise of The Tomb Raider, je me suis lancé dans le remaster du premier opus, afin de pouvoir vraiment comparer les deux titres, et les nouveautés apportées, tout en m’imprégnant pleinement de cette atmosphère d’aventure et de mystères… Un vrai marathon ! Par ailleurs, je n’ai pas pu utiliser mes captures d’écran Xbox One, puisque le jeu n’est pas encore sorti, et que la console bloque l’export des images et vidéos. Je mettrai à jour l’article avec mes propres médias, le jour de la sortie, le 13 novembre prochain.
Après ma preview de septembre, convaincante à plus d’un titre, j’étais très impatient de retrouver Lara Croft, dans son périple épique, à la recherche de la source de vie éternelle… Tomb Raider, c’est avant tout une histoire, un récit bien ficelé, qui nous lance sur les traces d’un prophète antique, ignoré de tous, et détenant le secret de l’immortalité. Poursuivie par Trinité, une organisation religieuse extrémiste, notre héroïne, plus aguerrie depuis l’épisode du Yamatai, se lance à la conquête des monts enneigés de Sibérie… Un grand moment de jeu vidéo, c’est moi qui vous le dis !
Principe de jeu / Gameplay
Les fondements de Rise of the Tomb Raider sont identiques au reboot sorti en 2013. Rien de choquant dans tout cela, on ne s’attendait pas non plus à jouer à une simulation de voiture. La très bonne recette du premier opus et donc reprise, et bien évidemment améliorée sur quasiment tous les points ! Lara est plus mûre, plus déterminée, et cela se ressent dès le début du jeu : la phase d’apprentissage c’était il y’a 2 ans, maintenant on va directement botter des fesses aux vilains Trinitaires et autres ours sauvages !
Et pour se faire, on peut compter sur notre fidèle arc et ses flèches multi-fonctions, ou notre panoplie de flingues qui s’est plutôt bien étoffée depuis la dernière fois. Pour chaque type d’arme (pistolet, fusil, fusil à pompes), on peut choisir des variantes, présentant des caractéristiques propres (un Revolver plutôt qu’un 9mm automatique, ou un MP5 plutôt qu’une Kalashnikov). Tout notre équipement est bien entendu améliorable, en passant par les fameux feux de camp, moyennant quelques matériaux récoltés sur le terrain ou en chassant du gibier sauvage.
Les 3 arbres de compétences (Castagneur, Chasseur, Survivant) sont également de la partie, et permettent d’améliorer au gré de l’expérience accumulée, les capacités de Lara selon notre façon de jouer. On peut aborder les combats subtilement en décochant quelques doubles ou triples tirs à la tête simultanés (via une compétence précise), ou préférer le rentre-dedans bourrin ! Les tenues/costumes sont toujours là, mais proposent cette fois-ci de vraies compétences et bonus spécifiques. Fashion et utile à la fois !
Si le premier opus manquait parfois un peu de rythme ou de peps, Rise of the Tomb Raider est on ne peut plus nerveux et dynamique : on ne s’ennuie pas un seul instant en alternant cut-scene, fil rouge scénaristique ponctué de gunfight (souvent peu maniables face à une IA à la ramasse, en tout cas en mode de difficulté normale), séquences d’escalade, exploration, énigmes, chasse… les immenses environnements se découvrent intelligemment et avec plaisir, grâce à une carte particulièrement bien faite (nous guidant même un peu trop parfois…).
Réalisation
Crystal Dynamics a développé le jeu comme un first-party: sur Xbox One. Le résultat ? Absolument éblouissant ! Rise of the Tomb Raider explose la rétine et démontre que la console de Microsoft en a dans le ventre, et est capable du meilleur lorsque les développeurs prennent le temps de dompter la machine (avec l’aide évidente de Microsoft Studios…).
1080p/30fps, des textures superbes, un jeu de lumière somptueux, une profondeur de champs juste hallucinante lorsque l’on explore les vastes étendues fourmillant de détails, sans aliasing… Le motion capture de Lara est impressionnant comparé au Remaster du premier opus, saisissant la moindre émotion, moue et expression de la belle anglaise pour la convertir en pixels criant de réalisme. Sans parler de l’ambiance sonore, bruitages et compositions musicales, sublimant chaque phase du jeu, zen ou explosive.
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Non vraiment, il n’y a rien à dire sur la réalisation, elle est parfaite en tout point : c’est sans aucun doute à l’heure actuelle le plus beau jeu de la Xbox One.
Durée de vie / Rejouabilité
Pour les habitués du « je fonce tout droit pour vite terminer le jeu et passer à autre chose », l’aventure se bouclera en 12-15h environ. Mais aborder le titre de cette manière ne présente absolument aucun intérêt. Jouer de la sorte fera simplement passer les plus pressés à côté de l’essence même de Tomb Raider : l’exploration, enrichie ici par les possibilités de la nouvelle génération de console Les Tombeaux sont plus grands, plus imposants, la faune plus diversifiée, et bien sur les environnements nettement plus vastes ! Et même s’il ne s’agit pas vraiment d’un « monde ouvert » les zones (connectées entre elles sans chargement) sont véritablement immenses et regorgent de secrets et d’activités secondaires.
Et c’est là une des nouveautés du jeu : arrivée à un certain point de l’aventure, Lara pourra aider des alliés en accomplissant des quêtes secondaires avec récompenses à la clé ! En parlant de récompenses, l’exploration poussée (cryptes, tombeaux, défis…) gratifiera le joueur de compétences spéciales, ou de pièces d’armes rares. Moi qui n’aime pas les multiples collectibles à rassembler et autres quêtes-facteurs, je dois admettre que j’ai pris un vrai plaisir à essayer de tout faire. C’est très rare, et cela montre que tout est parfaitement équilibré, pour ne jamais ennuyer le joueur ! Je vise le 100% bien sûr (environ 30heures…).
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Enfin, le très dispensable mode multijoueur laisse sa place aux « Expéditions », sorte de time attack/score attack permettant de refaire les niveaux du jeu le plus vite possible, en utilisant un deck de cartes (à collectionner) donnant des avantages variés. Reparcourir le premier chapitre avec les meilleures armes pour essayer de figurer au leaderboard, c’est possible ! Amusant, sans plus, ce mode a le mérite d’exister et de prolonger encore un peu plus la durée de vie du titre.
Test réalisé à partir d’une version fournie par Microsoft France
Bon bah on pense la même chose
Effectivement :)
vivement vendredi