Test de The Last Of Us Remastered Part II sur PS5 (mode Sans retour) rédigé à partir d’une version fournie par PlayStation France.
Je me replonge depuis quelques jours dans The Last of Us Part II grâce à la version Remastered PS5 que j’ai la chance d’avoir eu en avance pour vous proposer mon avis :) Je ne m’attarderai pas sur l’aventure principale, aussi brillante et incroyable qu’inchangée (je l’avais déjà testé en 2020 sur PS4 Pro) ni sur l’upgrade visuel de ce remaster que je trouve vraiment léger, par rapport au patch PS5 gratuit qui existe déjà (n’attendez pas un fossé technique, il n’y en a pas). J’ai par contre passé pas mal d’heures sur le nouveau mode de jeu « Sans Retour », vraie nouveauté qui m’intéressait de cette version remastered. Voici donc mon avis en 3 points sur ce mode de jeu exigeant !
The Last of Us Part II Remastered : principe de jeu Roguelike
Pour ceux qui ne connaitraient pas le genre, un Roguelike est un système de jeu dans lequel le joueur doit avancer le plus loin possible dans des niveaux générés ou sélectionnés aléatoirement. A chaque mort, le joueur doit tout recommencer et perd l’intégralité de son expérience, objets, armes etc. Dans le mode Sans Retour proposé dans TLoU Part II Remastered, le principe est exactement celui-ci : l’objectif est d’aller au bout d’une chaine de niveaux aléatoires, pour tuer le boss. Et en cas de mort, même devant le Boss, fin de la session et on repart au début.
On commence par choisir son personnage : chaque héros dispose d’une arme de départ, et d’une compétence ou d’un avantage spécifique. Par exemple, Elie démarre avec un pistolet automatique, 1 cocktail molotov, et 2 branches d’améliorations de compétences au lieu d’une seule.
On arrive ensuite dans notre QG, qui va servir d’une part à améliorer notre équipement, et acheter de nouveaux objets parmi une sélection entre chaque niveau réussi, d’autre part à choisir sa route sur une carte, pour atteindre le Boss.
En effet, le joueur peut choisir à certains embranchements quel chemin il va prendre, en fonction du type d’ennemis qui l’attend (infectés, WLF…), et du mode d’affrontement : Attaque qui consiste à se débarrasser de plusieurs ennemis, Proie où l’on est traqué, Défense dans lequel on doit survivre à plusieurs vagues, et Capture qui consiste à s’emparer d’un coffre.
Lorsque le joueur termine un niveau, sa prestation est notée en fonction de la façon dont ila joué, et il est récompensé avec des pièces pour améliorer ses armes, de l’argent pour acheter de l’équipement et des points de compétence qu’il pourra dépenser dans des branches de spécialisation.
Gare à la difficulté
Jouant en général en mode de difficulté « Normal » dans tous mes jeux, je me suis très vite heurté à un joli mur bien corsé. En effet, le jeu est extrêmement exigeant dès le mode Normal. C’est un véritable challenge de survie où l’on doit choisir avec soin à chaque run, ses armes et ses compétences.
L’approche consistant à plus ou moins foncer dans le tas ne paye pas, et causera bien souvent votre perte, même lorsque vous êtes en confiance avec un joli fusil à pompe amélioré et une flopée de cocktails molotov en réserve. Il faudra jouer malin, privilégier l’approche furtive et les éliminations discrètes pour économiser les munitions. En mode normal, je suis allé au bout du parcours deux fois seulement. C’est à la fois frustrant car il faut tout recommencer, et addictif : on se prend au jeu très vite et on a envie de s’améliorer.
Les modes « Facile » et « Très Facile » sont beaucoup plus accessibles, et conviendront sans doute à la majorité des joueurs néophytes en Roguelike.
Système de progression
Le jeu propose des défis et « paris » pour garder le joueur engagé dans ce mode. En effet, en accomplissant ces tâches (« tuer 4 ennemis avec des cocktails molotov en une seule session » par exemple), on va débloquer de nouveaux héros jouables (Joel, Abby, etc…), ou encore de nouveaux costumes pour les personnages.
Après chaque session, même en cas d’échec, on va également débloquer de nouveaux défis, de nouveaux modificateurs (bonus ou malus appliqués aléatoirement à chaque niveau). Même les Boss se débloquent (il y’en a 6 en tout), au fur et à mesure que l’on réussi à les battre. Bien entendu, leur difficulté est croissante, et certains poseront de sacrés problèmes, même en mode Facile !
